Avant la fin de ce mois de janvier,

ECRIRE

Comme un coeur qui palpite, tout au bout de mes doigts,
pour délivrer les mots, comme un envol vers toi.
Vouloir mettre en exergue, d'un simple trait de plume,
le bonheur d'un instant, presque écrire un volume.

Une envie folle d'écrire, le roman d'une vie,
chercher dans ton regard, ce coin de paradis,
et t'offrir cet amour, cette passion des mots,
sans sur-dimensionner, mon désir, mon ego.

Composer, rédiger , j'ai mes doigts qui fourmillent,
ne pas te délivrer, des mots de pacotille,
trouver dans ton regard, des clartés de bonheur
en découvrant les mots, qui viennent de mon coeur.

Tout au bout de mes doigts, ma plume s'éparpille,
ne voulant pas t'offrir, lignes de peccadilles,
t'écrire, encore, toujours, c'est ma foi, mon crédo ,
inscrits en apostille, à la fin de mes mots.
 
Ma symphonie des mots, sera mon estampille,
mon empreinte pour toi, mon ultime adagio.

©PaulaG. "Des fulgurances, des émotions"
 


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 Les chardons bleus

A perte de vue s'étendent les champs de tournesols,
leurs beaux pétales d'or désormais penchés vers le sol,
pourquoi ont-ils déjà têtes baissées ?
proche serait donc la fin de l'été ?

Seuls au bord des chemins, tirent leurs "épines" du jeu
de toute leur fierté, d'éclatants chardons bleus.

Bourdonnantes usines où tournent les abeilles,
empressées, butinantes, pour y puiser leur miel.

Fleurs en inflorescences, capitules ou ombelles,
pourquoi de mauvaises herbes qualifiées sont-elles ?

Sublimes panicauts des dunes ou belles fleurs des champs,
magnifiques compositions florales feront assurément.

Ces jolis chardons bleus, dans leur couleur cobalt,
méritent bien un peu , que l'on fasse une halte !

En cueillir de champêtres bouquets que l'on fera sécher ,
pour conserver longtemps, chez soi, cette douceur bleutée,
nous rappelant pour un temps nos promenades d'été
tout le long des chemins de nos vertes contrées.
Délicates parures de nos montagnes,
Aériennes ombelles de nos campagnes.

©Paula G. "Des fulgurances, des émotions" recueil n°2
                               ©PaulaG.15.8.2013

MA PLUME

Ma plume est perdue dans le vide sidéral,
emportée dans un univers plus qu'infernal.
Elle cherche où s'amarrer
dans cette immensité.

Satellite égaré dans le néant là-haut,
ma plume veut y puiser l'essence de ses mots.
Elle recherche son port
où s'amarrer encore.

Elle est douleur secrète, au centre de ses maux,
un navire spatial dans ses moments cruciaux.
Ma plume veut se poser,
doucement s'exprimer.

Dans le champ des étoiles et le souffle divin,
elle veut, dans les méandres d'un coeur souverain,
voir fuir au vent du large ses funestes pensées
ne penser qu'au bonheur de l'élan recherché.

Dans l'espace infini, ma plume muse et erre,
frôlant l'ombre, recherchant la lumière.
Le soleil au zénith, elle puise sa force vive,
sa vigueur retrouvée, elle redevient active.

©Paula G. "ma plume vagabonde" recueil n°3

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BLOG EN PAUSE

(pour une durée indéterminée)

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                                                                                          DAME LA LUNE

J'ai côtoyé la lune, la nuit était profonde,
elle montrait au monde sa face rubiconde.
Jamais je n'avais vu un aussi beau halo,
je n'aurais jamais cru que c'étaient des cristaux.

Déesse de la nuit, elle semblait trôner
dans le noir infini, toute seule irradier,
de tous ses pores, elle semblait respirer,
presque en tendant le bras, j'aurais pu l'attraper.

Etait-ce soir de fête chez les Séléniens,
qu'auraient pu ignorer alors tous les Terriens ?
empruntait elle là le visage de Diane,
sous sa forme diaphane ?

Elle n'était point noire, donc n'était pas Hécate
elle voulait ce soir là, jouer un peu "l'épate" !
Bel astre de la nuit, en ses cristaux de glace,
brillait de mille feux sur toute sa surface.

Ce soir de pleine lune, le spectacle était beau !
la dame de la nuit, n'avait point d'oripeaux.
Elle distribuait des rêves à qui regardait en haut !!!!
 

©PaulaG 6.1.2013 "Ma plume vagabonde"

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