DAME LA LUNE

J'ai côtoyé la lune, la nuit était profonde,
elle montrait au monde sa face rubiconde.
Jamais je n'avais vu un aussi beau halo,
je n'aurais jamais cru que c'étaient des cristaux.

Déesse de la nuit, elle semblait trôner
dans le noir infini, toute seule irradier,
de tous ses pores, elle semblait respirer,
presque en tendant le bras, j'aurais pu l'attraper.

Etait-ce soir de fête chez les Séléniens,
qu'auraient pu ignorer alors tous les Terriens ?
empruntait elle là le visage de Diane,
sous sa forme diaphane ?

Elle  n'était  point noire, donc n'était pas Hécate
elle voulait ce soir là, jouer un peu "l'épate" !
Bel astre de la nuit,  en ses cristaux de glace,
brillait de mille feux sur toute sa surface.

Ce soir de pleine lune, le spectacle était beau !
la dame de la nuit, n'avait point d'oripeaux.
Elle distribuait des rêves à qui regardait en haut !!!!

©PaulaG6.1.2013






 

COGITO ..............JE PENSE.........

Dans le dédale de mes idées,
et de quelques pensées,
j'en ai écrit des lignes,
j'en ai noirci des pages,
mes mots, l'un à l'autre enchaînés
ont couru sur le papier,
comme un peintre sur sa toile
fait courir son pinceau,
tout comme le violoniste,
du bout de son archet
cherche le vibrato.

j'ai taquiné la rime
ou du moins essayé,
là n'y suis point arrivée,
l'ai-je vraiment cherchée ?
ai-je écrit des tercets ?
peut-être des quatrains ?
enfin, je n'en sais rien,
peut-être tout du moins
quelques alexandrins ?

ou bien tout simplement,
quelques lignes en prose,
pour rechercher vraiment,
le grand pourquoi des choses ?

©PaulaG.2012

Chut, ne la réveillez pas, elle rêve  !

Le monde est en liesse,
plus de guerres, plus de peines,
assauts de gentillesse,
il n'y a plus de haines.

ce ne sont que flonflons, paillettes et serpentins !

Dans les rues, plus de malheurs,
plus de misères, plus de peurs,
c'est l'harmonie des coeurs,
dans la joie et le bonheur.

Ce ne sont que flonflons, paillettes et serpentins !

Visages qui sourient,
le monde est réjoui.
Quelles belles couleurs
vient offrir le bonheur !

Ce ne sont que flonflons, paillettes et serpentins !

Tout n'est qu'amour,
chacun, chacune le savoure.
le sublime parcours,
qui rime avec toujours.

ce ne sont que flonflons, paillettes et serpentins !

Chut, ne la réveillez pas, elle rêve !

©PaulaG.13.12.2012

CHANSON DU VENT, CHANSON D'AMOUR

Sous la verte ramée où tu m'as entraînée,
seul le souffle du vent chante dans les oliviers,
Tu es là, fervent, suppliant à mes pieds,
m'implorant à deux mains de bien vouloir t'aimer,

Au grè du vent, instant d'amour.

Mon sourire est rêveur et mes yeux embués,
une telle ferveur ne peut que me toucher,
Tu es là à mes pieds, tellement énamouré,
cherchant à me troubler, à me faire succomber !

Souffle du vent, mots d'amour.

Même le vent complice, semble s'être calmé,
pour écouter les mots que tu m'as susurrés.
J'aime les mots d'amour que tu m'as avoués,
tellement il est doux d'y croire et de rêver.

Caresse du vent, serment d'amour.

Mais est-il bien permis de tellement s'aimer
sous le tiède zéphyr à nouveau  réveillé,
 venu doucement de l'ouest afin de nous bercer ?
il est si bon en ce lieu, de conjuguer le verbe aimer.

Mélodie du vent , chanson d'amour.

Nos coeurs sont en émoi et nos mains enlacées,
le vent souffle l'amour sous la verte ramée,
j'aime entendre tes mots doucement murmurés
il est doux, en ce beau soir d'été, de se sentir aimée

Chanson du vent, chanson d'amour

©PaulaG.11.7.2013

AUTANT EN EMPORTE L'AUTAN

Connaissez-vous le vent d'autan,
le vent chantant, le vent battant ?
qui fait tourner les moulins à vent,
le vent parlant, le vent hurlant !

il peut durer parfois longtemps,
une bonne semaine assurément,
il fait battre les contre-vents,
 toujours tapant,  tambourinant !

le saviez-vous ? il peut être noir ou bien blanc
il peut être frais au printemps
venant de la mer parfois puissant,
 mais en été, fort épuisant.

Il peut être parfois violent,
chaleur étrange nous amenant,
vent changeant, vent dominant,
tel est notre vent occitan.

il arrive  tonitruant, et  sifflant,
et parfois repart chuchotant,
son tout dernier souffle du moment,
comme un dernier râle d'épuisement.

Chez nous il s'invite bien souvent,
saviez-vous que notre vent d'autan,
peut rendre fou tout être vivant,
lorsqu'en rafales il souffle bruyamment ?

Autant en emporte l'autan,
autant en emporte le vent !

©PaulaG.13.6.2013