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    LA HOULE DES SENTIMENTS



    Vents contraires, vents dominants,
    je suis ce frêle esquif sur l'océan,
    dans la fragilité de son gréement,
    emportée par la houle des sentiments.



    Le petit bateau n'a plus vingt ans,
    mais tient bon le cap sur l'océan,
    il vogue, vogue contre les vents,
    dans la tourmente des sentiments.



    Parfois, sa voile faseille au vent,
    lorsque les risées sont au portant,
    mais il résiste tout simplement,
    il est tenace aux vents tournants.



    Petite coque de noix contre vent dominant
    lutte contre les intempéries du moment.
    Les vagues sont fortes par instants,
    mais la bercent aussi doucement.



    Vagues caressantes, bienveillantes,
    ne sont point encore des déferlantes,
    le petit navire craint les vagues scélérates
    qui viendraient jouer les pirates.



    Dans la houle des sentiments,
    dans la tempête et les tourments,
    petit esquif aborderait alors les quarantièmes rugissants
    avant de sombrer dans les cinquantièmes hurlants.


    ©PaulaG.4.5.2013


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    LE VENT



    Le vent est vagabond, le vent est furibond,
    Il veut entrer dans la maison.
    Il insiste, il s'immisce,
    Par tous les interstices.

     


    il souffle déchaîné,
    sur les volets fermés,
    il insiste, il persiste,
    il fait son jeu de piste.

     



    il parcourt le jardin
    sans aucun coup de frein,
    les arbres sont ployés,
    leurs feuilles envolées.

     


    De bourrasque en tempête,
    il veut tout arracher,
    et plus rien ne l'arrête,
    il faut tout attacher.

     



    Le vent est vagabond, le vent est furibond,
    Il veut entrer dans la maison.


    ©PaulaG

     

     

     

    vent et pluie unis dans notre ciel aujourd'hui

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    voici donc le cantique du vent mes ami(e)s - merci  !

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    INSOMNIE



    Insomnie, insomnie,
    tu viens scander mes nuits,
    en menues tranches de vie.



    D'un profond sommeil, mon éveil alangui,
    je tourne et me retourne dans mon lit,
    je crois avoir dormi, il est seulement minuit.
    je feuillette alors les pages de mon carnet de vie,
    qu'ai je bien fait hier, et que faire aujourd'hui ?
    et les heures s'égrènent, et les minutes aussi.



    Insomnie, insomnie,
    tu viens scander mes nuits,
    en menues tranches de vie.



    Dans la douce chaleur, et la quiétude de mon lit,
    j'aimerais encore dormir mais le sommeil me fuit.
    Je tourne et je retourne les pages de ma vie,
    j'aimerais pouvoir rêver ,  je ne suis même pas assoupie.
    les minutes traînent, les heures s'égrènent aussi,
    qu'ai je donc fait hier, que vais-je faire aujourd'hui ?



    Insomnie, insomnie,
    tu bouscules, toutes les nuits, le rythme de ma vie,
    accorde moi  au moins, la faveur de rêver un peu la nuit.

     


    ©PaulaG. 4.2014


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    L'AMOUR EN CAGE



    On m'a offert "l'amour en cage" !
    rassurez-vous c'est une image,
    mais il n'en n'est pas moins vrai,
    que j'en ai reçu un bouquet.
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    Le savez-vous, le croirez-vous ? mon coeur est prisonnier
    il se trouve piégé en de tendres fils entrelacés d'une cage dorée.
    Pourrai-je un jour exprimer ce que j'aimerais tant communiquer ?
    l'image est belle me direz-vous , se trouver ainsi enfermé !



    Je suis un tout petit fruit au sein d'un lampion orangé,
    je m'appelle aussi physalis, nom bien poétique il est vrai,
    on peut aussi parfois me trouver sous le nom de coqueret,
    douce saveur de mandarine, on peut me cueillir à la fin de l'été.



    Puis, têtes en bas, vous pourrez faire mes tiges, sécher,
    pour de très jolis bouquets ainsi vous entourer,
    lorsque la belle saison de nous se sera éloignée,
    Rêve, rêvons, rêvez au merveilleux retour de l'été !



    Quel que soit mon nom, physalis, alkékenge ou lampion japonais,
    je suis "l'amour en cage" ! continuez d'espérer, vous me retrouverez !


    ©PaulaG.4.9.2013

     

    -o- L'AMOUR EN CAGE -o-

     

     

    -o-o-o-o-o-o-o

     

     


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    DEVANT L'ATRE

     



    Devant l'âtre où couve le feu sous la cendre,
    l'amour ronronne,

     


    Devant l'âtre où la braise rougeoie sous la cendre
    l'amour frissonne,

     


    Devant l'âtre où la flamme jaillit de la cendre,
    l'amour fusionne,

     


    Devant l'âtre où la flamme s'étire sur la cendre
    les coeurs se donnent,

     

     
    Devant l'âtre où crépite la bûche sur la cendre,
    les corps s'abandonnent.

     

     


    Devant la cheminée, tout comme au théâtre, le rideau est tombé,
    Devant la cheminée, la suite de l'histoire, demeure "top secret" !


    ©PaulaG.6.2014

     


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