• -o- Une ombre du passé -o-

     

    Une ombre du passé

    Dans ce petit village, ou du moins un hameau,
    accroché tout là-haut, au versant de la colline,
    où vivre, dans le passé ,était si doux, si beau,
    et où naquit un jour une belle Hombeline,

    le temps s'est arrêté,

    un beau soir, dans le soleil couchant.
    Il n'y a plus âme qui vive, plus aucun habitant,
    depuis c'est le désert, pans de murs effondrés,
    les herbes folles ont poussé à travers les volets.

    le temps s'est arrêté.

    C'est à l'heure où le soleil est à son apogée,
    que la dame a décidé de venir le hanter,
    ce village, ce hameau, désormais déserté,
    où quelques fleurs sauvages sont venues migrer.

    le temps pour elle aussi s'est arrêté.

    Délicate toilette, belle robe en dentelle
    sont un peu incongrues en cet endroit perdu,
    elle cache son visage sous sa légère ombrelle
    en ce site où soudain elle a réapparu.

    le temps pour elle aussi s'est arrêté.

    Belle dame Hombeline, esprit réincarné,
    elle déambule ici à petit pas glissés,
    à travers ces vestiges, témoins de son passé,
    mais plus rien ne subsiste, le temps s'est arrêté !

    ©Paula G. "Des fulgurances, des émotions" recueil n°1


  • Commentaires

    1
    Jeudi 15 Octobre 2015 à 22:30

    Magique, quelle légèreté. Mille bravo.

    2
    Vendredi 16 Octobre 2015 à 06:15

    Nonobstant ce magnifique encore et toujours poème, j'aime la photo !

    Parfois le temps s'arrête sur des souvenirs douloureux ou paisibles mais qui ne laissent jamais indifférents et bien souvent nous obligent à ne plus être ce que nous étions.

    Bonne journée

    Bisou

    3
    Vendredi 16 Octobre 2015 à 06:37

    Cette nouvelle déco de mon blog, de mes 2 blogs en revient à ma copine Marlène car j'aurais été incapable de le faire moi même.

    Je ne sais pas si je lis dans tes pensées mais j'ai souvent arrêté le temps pour que des souvenirs heureux ne fuient pas le temps de les palper, les désirer puis comme une fumée disparaissent pour revenir à mon gré.

    Et puis ces souvenirs douloureux qui, eux, viennent sans crier gare et arrêtent le temps sans qu'on le veuille vraiment.

    Mais s'il n'y avait pas de souvenirs, y aurait-il une vie colorée même si parfois le noir s'interpose entre les couleurs tendres ?

    A bientôt de lire tes merveilleuses poésies empreintes de ta délicatesse.

    4
    Vendredi 16 Octobre 2015 à 06:50

    Bonjour chère Paula

    C'est un magnifique poème ,j'adore .

    Il laisse vagabonder notre imagination .

    Serais ce ton passé Paula ? le village de ton enfance ?

    Je te souhaite une belle journée 

    De gros bisous 

    5
    Vendredi 16 Octobre 2015 à 07:39

    Re coucou Paula

    Alors ton poème est encore plus touchant ^^^^

    Tu n'as pas fais attention he, j'ai écrit que en effet nous allions tout peindre en blanc , nous n'aimons pas du tout ce lambris dans cette couleur.

    Très belle journée Paula

    Merci pour ta fidélité ^^

    Gros bisous 

     

    6
    Vendredi 16 Octobre 2015 à 09:04

    Quel joli poeme tout en sensibilité. Bravo... Mais ce qui m'interpelle le plus c'est cette photo, ce village... Je connais ce village, j'y suis allée l'année dernière et peut être y retournerais-je en novembre. Bonne journée à vous.

    7
    Vendredi 16 Octobre 2015 à 09:10

    Ces petits villages que l'on a laissé mourir, la végétation reprend ses droits

    Amicalement

    Claude

    8
    Vendredi 16 Octobre 2015 à 18:22

    superbe Paula!! coucou par ici aussi!! bisous!Sylviecool

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    9
    Vendredi 16 Octobre 2015 à 18:46

    Bonsoir ma douce amie Paula,

    C'est un réel bonheur de te retrouver sur mon blog ce soir, mi qui ne suit pas très présente en effet, et c'est un très grand plaisir de lire à nouveau tes si jolis poèmes dont je ne me lasse pas. Contente que la petite église de ma commune t'ai plu. Cela fait du bien de s'y recueillir de temps en temps. Ma vue ne s'améliore pas et je crois qu'il faut que je me fasse une raison voici un an que cela dure et il n'y a guère d'espoir que cela change. Don c cela le prend beaucou de temps pour mettre un article et aussi de passer souvent rendre visite aux gentilles amies qui passent chez moi. Mais je fais mon possible pour être présente de temps en temps. Excuse moi si tu trouves des erreurs dans mon texte.

    Je suis très contente d'avoir pu te répondre mon amie. Je t'envoie toute mes amicales pensées et de gros bisous, à très bientôt. J'espère que pour toi ça va aussi bien que possible en ce moment. Je pense fort à toi.

    Chantal.

     

    10
    Vendredi 16 Octobre 2015 à 18:48

    bonsoir pAULA magnifique article très joli poème vraiment magnifique j'en profite pour vous souhaiter une excellente fin de semaine mais aussi un agréable week-end qui s'est peut-être ensoleillé au plaisir de vous relire bises Marie

    11
    Vendredi 16 Octobre 2015 à 19:55

    Bonsoir Paula , superbes mots qui décrivent bien ce que  tu peu ressentir à la vue d'un tel décor . Bravo mon amie . Passe  un bon et  beau w-e , gros  bisous smile

    Emile

    12
    Samedi 17 Octobre 2015 à 15:01

    pascal

                                                 BISOUS A TOI

    13
    Samedi 17 Octobre 2015 à 15:13

    Bonjour Paula,

    désolé pour mon retard à commenter, un poème magnifique plein de sensibilité

    et d'émotion, je l'ai relu plusieurs fois pour le plaisir.

    Bises bien amicales.

    Henri.

    14
    Samedi 17 Octobre 2015 à 20:08

    Coucou Paula

    On oublie rien de rien ,on oublie rien du tout !

    On oublie rien de rien, on s'habitue c'est tout ...

    Il est plus difficile , d'effacer les pierres et les vies qu'elles ont protégé .

    Dans mon âme rien n'effacera ton  poème .

                                                      Amitié Talie

    15
    Dimanche 18 Octobre 2015 à 00:28

    Ma chère amie Paula,

    le temps ne va pas s'arrêter pour moi, aussi je vais aller me coucher sur ton beau poème.

    Je vous souhaite un bon dimanche et vous embrasse en toute amitié.

    Tendres pensées.

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