• Je vois que nous avons tous été logés à la même enseigne mais que tout semble être revenu à la normale, donc comme promis je viens vous rendre visite et vous livrer mes toutes récentes

    .......

    IMPRESSIONS D'AUTOMNE

    La route déroule son ruban d'asphalte,
    le tableau automnal nécessite une halte.
    Les terres ocres et brunes s'étendent à l'infini
    en un curieux damier fraîchement ameubli.

    Le regard s'émerveille devant tant de couleurs
    et les sens s'éveillent aux subtiles senteurs.
    Effluves montent du sol, les feuilles tourbillonnent
    et l'herbe sous le vent, tout doucement frissonne.

    Les arbres offrent au ciel leurs habits rubescents,
    admirons simplement cet automne naissant.
    Champignons pullulent et colchiques fleurissent,
    emplissons nos yeux pour en faire l'esquisse.

    Le ru s'est endormi sous un tapis de feuilles,
    tandis que dans les haies gazouillent les bouvreuils.
    La ronde des saisons est un bien grand mystère,
    Vive le chant d'automne sur les champs de la terre.
    ©PaulaG. "Ma plume vagabonde" 2015 

     

    Merci beaucoup pour vos gentilles visites en mon absence ! 

    Je vous retrouve avec joie !

    et j'ajoute ici :

    Un grand merci à l'équipe d'Ekla qui a oeuvré efficacement,

    pour que nous retrouvions nos contacts rapidement.

    ----------------------------------

     


    19 commentaires
  •  

    EVANESCENTE BRUME

    Evanescente brume,
    dans ce halo ouaté,
    quelques silhouettes éthérées,
    semblent danser
    mues par le souffle automnal
    dans la fraîcheur matinale.

     L'aube naissante
    surgit de l'ombre,
    couleurs jaillissent du sombre,
    du vert, de l'ocre, du roux,
    s'offrent à nous,
    après la brume.

    Fantasmagorie automnale,
    magie des couleurs,
    spectacle de douceur,
    en instants rêveurs ,
    dans les jours qui déclinent,
    belles images vespérales.

    ©Paula G. "des fulgurances, des émotions" recueil n°2


    18 commentaires

  • RETOUR  A VENISE

    Paroles dans le vent ce soir là, caracolent,
    d'une fenêtre ouverte quelques notes s'envolent,
    l'artiste sur le piano nous joue la barcarolle,
    En bas, sur le canal, glissent quelques gondoles.

    «Dis, dis, t'en souviens-tu ?
    J'arborais ce soir là, ma belle capeline,
    Venise en son éclat, ville sérénissime, apparaissait divine,
    à mon doigt scintillait, ce grenat, superbe pierre alabandine,
    alors que se miraient les palais dans l'onde bleu marine».

    Paroles dans le vent ce soir là, caracolent,
    d'une fenêtre ouverte quelques notes s'envolent,
    l'artiste sur le piano nous joue la barcarolle,
    En bas, sur le canal, glissent quelques gondoles.

    «Dis, dis, t'en souviens-tu ?
    tu portais ce soir là, chemise de fine popeline,
    A tes poignets brillaient les boutons couleur aigue-marine,
    la cité des Doges se faisait quelque peu libertine et câline,
    ce soir de Carnaval, couples enlacés étaient d'humeur badine».

    De la fenêtre ouverte quelques notes s'envolent,
    alors que nos serments dans le vent caracolent,
    nous écoutons l'artiste égrener la barcarolle,
    En bas, sur le canal, glissent quelques gondoles.

    Venise, ville de l'art et des passions, étincelle ce soir-là sous les girandoles,
    Venise, mystérieuse, où chacune, chacun batifole, se veut un brin frivole.
    Venise nous entraîne à bord d'une gondole
    Venise, de nos amours, chante la barcarolle.

    ©Paula G. "Des fulgurances, des émotions" recueil n°1

     


    10 commentaires
  •  

    Une ombre du passé

    Dans ce petit village, ou du moins un hameau,
    accroché tout là-haut, au versant de la colline,
    où vivre, dans le passé ,était si doux, si beau,
    et où naquit un jour une belle Hombeline,

    le temps s'est arrêté,

    un beau soir, dans le soleil couchant.
    Il n'y a plus âme qui vive, plus aucun habitant,
    depuis c'est le désert, pans de murs effondrés,
    les herbes folles ont poussé à travers les volets.

    le temps s'est arrêté.

    C'est à l'heure où le soleil est à son apogée,
    que la dame a décidé de venir le hanter,
    ce village, ce hameau, désormais déserté,
    où quelques fleurs sauvages sont venues migrer.

    le temps pour elle aussi s'est arrêté.

    Délicate toilette, belle robe en dentelle
    sont un peu incongrues en cet endroit perdu,
    elle cache son visage sous sa légère ombrelle
    en ce site où soudain elle a réapparu.

    le temps pour elle aussi s'est arrêté.

    Belle dame Hombeline, esprit réincarné,
    elle déambule ici à petit pas glissés,
    à travers ces vestiges, témoins de son passé,
    mais plus rien ne subsiste, le temps s'est arrêté !

    ©Paula G. "Des fulgurances, des émotions" recueil n°1


    15 commentaires
  •  

    LE COLLIER DE PERLES

    Douceur de la nacre,
    en reflets irisés,
    ont fait de ce présent,
    un délicat collier.
    La belle en a paré,
    son décolleté plongeant,
    d'une blancheur nacrée.

    Des perles de culture, a dit le joaillier,
    est-ce paraître inculte que de lui demander,
    où ces bien jolies perles ont été cultivées ?
    Peu importe après tout l'endroit où elles sont nées,
    lorsqu'on a à son cou de telles puretés !
    les "larmes d'Aphrodite" parures du collier !

    Douceur de la perle,
    en reflets irisés,
    ont fait de ce présent
    un beau plaisir sensuel.
    La belle en a paré,
    son décolleté plongeant
    dans un nouveau rituel !

    Orient de la perle ou perles d'Orient,
    brillance iridescente, en plaisir chatoyant,
    ont fait de ce collier un délicieux présent.

    ©Paula G. "des fulgurances des émotions" recueil n°1


    10 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique