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    MON AME

    Ame, mon âme, toi la secrète, l'impalpable
    tout au fond de mon coeur nichée,
    tu es cette étrange entité,
    tu es ma pensée, inéluctable.

    Tu m'apostrophes, je philosophe.

    Ame, mon âme, tu es le regard de l'amour,
    tu es le parfum de mon coeur,
    dans le sublime et la douceur,
    tu en dessines tous les contours.

    Tu m'interpelles, je t'appelle,

    Ame, mon âme, tu es mon sentiment profond,
    tu  représentes les mystères de ma vie,
    telle une douce allégorie,
    tu traduis toutes mes émotions.

    Tu m'explores, je t'implore,

    Ame,  mon âme, tu es mon souffle spirituel,
    tu es ma croisée des chemins,
    tu es le secret de mon jardin,
    tu es mon île, mon archipel immatériel.
    ©PaulaG. 7.2014

     

    Vous retrouverez ces quelques lignes

    dans mon recueil de poèmes paru en 2014

    dont voici les liens des sites, ci-dessous :

     

           http://www.amazon.fr/Des-Fulgurances-Emotions-Paula-Galey/dp/1291899561

           http://www.lulu.com/shop/paula-galey/des-fulgurances-des-%C3%A9motions/paperback/product-21719083.html


    ainsi que bien d'autres poèmes dans mon second recueil ci-dessous.

     

     

     


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  • LA SOUFFRANCE

    La souffrance, qu'elle soit physique ou morale a besoin parfois de s'exprimer par les mots, mais il arrive que la pudeur retienne les mots, les garde comme dans un écrin.
    Evidemment souffrances et chagrins ont des degrés divers : de grandes souffrances et de petites souffrances, de grands chagrins ou de petits chagrins. Selon l'intensité, il faut donc relativiser lorsque chagrins et souffrances sont supportables.
    J'ai donc ici essayé d'exprimer ces sensations par mes mots car il faut extérioriser les maux.


    mais .....

    SOUFFRANCE

    Gorge serrée, un sanglot retenu, pourquoi ?
    quelle est cette soudaine langueur qui étreint,
    bouche sèche, coeur qui s'emballe, pourquoi ?
    Tous muscles tendus, le chagrin revient de loin.

    Profonds soupirs, poitrine en soubresauts soudains,
    en un flot de larmes qui jaillit du tréfonds.
    A une telle souffrance, il n'y a rien d'anodin,
    elle bouscule l'âme, étrange sensation.

    Anxiéte, angoisse et d'autres synonymes,
    viennent se promener et mettre sous tension,
    pour chambouler le corps, la flamme qui l'anime,
    faire place à la douleur et tous ses trublions.

    Chagrin ou souffrance, quelle  différence ?
    semblables émotions, qui troublent, qui  font mal.
    A cet accablement, aucune complaisance,
    simplement supporter ce moment anormal.

    Tout bonheur, toutes joies, semblent comme bannis.
    il ne s'agit pas là d'une simple broutillle,
    Rien ne vient égayer la vie d'un coeur meurtri.
    Non, il ne s'agit pas d'une simple vétille.
    ©Paula G.  "Ma plume vagabonde" 2015

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